Samedi, un homme du centre pénitentiaire de Perpignan s'est évadé en usurpant l'identité d'un autre détenu qui était lui libérable. L'homme est toujours recherché ce mercredi.
Les faits se sont passés samedi, un détenu de la prison de Perpignan attend sa libération. Et ça, tout le monde le sait dans la prison, surtout le compagnon de cellule.
Comment a-t-il organisé sa supercherie ?
Le fuyard a alors récupéré la carte d'identité pénitentiaire du détenu qui devait sortir de prison . On ignore encore comment il a récupéré la carte d'identité ? menace ? ruse ? promesse ?Toujours est-il que quand on appelle l'homme qui doit être libéré, c'est le porteur de la carte qui se présente aux surveillants. Et c'est sans problème que le gardien l'amène au greffe, qui enregistre les formalités, et lève l'écrou.
La supercherie a été découverte un peu plus tard quand le détenu qui devait vraiment être libéré est allé demander pourquoi on ne l'appelait pas. Selon lui, il n'avait pas entendu son nom au moment où celui-ci avait été appelé.
Qui est l'évadé ?
L'évadé est un homme de 29 ans, dont l'identité n'a pas été communiquée. Il est connu pour des escroqueries, des vols aggravés, mais aussi déjà une usurpation d'identité, a-t-on précisé de même source.Cet homme était écroué pour une condamnation qui arrivait à terme le 25 juin. Cependant, il risquait de ne pas sortir de prison car il était également sous le coup d'un mandat de dépôt dans le cadre d'une affaire instruite à Toulouse, a-t-on encore indiqué de même source.
Des recherches toujours en cours pour retrouver l'homme
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances dans lesquels le fuyard a pu récupérer les papiers du libérable. Elle a été confiée à l'antenne de Perpignan du SRPJ de Montpellier.L'homme, victime de l'usurpation d'identité, a été entendu par les policiers dans le cadre d'une garde à vue. Mais sa participation a cette évasion n'a pas été mise évidence et il a été remis en liberté, a indiqué la source.
Par ailleurs, des investigations internes ont été demandées car il y a eu peut-être un dysfonctionnement du greffe de l'administration pénitentiaire, a encore expliqué la même source, précisant que les deux hommes n'avaient pas vraiment de traits de ressemblance.