Le maire de Perpignan et candidat à la présidence du RN lance une offensive contre la drogue et les trafics qui se multiplient dans la préfecture catalane. Louis Aliot ne tolère plus les fusillades qui affectent plusieurs quartiers populaires.
Dans un communiqué, le maire RN de Perpignan monte au créneau contre les divers trafics qui gangrènent la ville depuis des années. Notamment, contre les trafiquants de drogue qui règlent leurs comptes sur fond de fusillades et de meurtres dans différents quartiers.
La position géographique de Perpignan, proche de l'Espagne et de la Catalogne, en fait une base arrière des trafics en tout genre... migrants, drogue, cigarettes, armes.
"Vivre en sécurité et en toute tranquillité"
Dans un courrier ouvert, publié sur le site internet de la mairie, Louis Aliot explique que le règlement de comptes qui a fait un mort et un blessé grave lundi, dans le quartier du Bas-Vernet, n'est plus tolérable.
"En tant que Maire, je ne peux tolérer qu’une telle situation perdure et mette en danger la vie des habitants qui aspirent à une seule chose : vivre en sécurité et en toute tranquillité. C’est précisément la raison pour laquelle j’ai déclaré à plusieurs reprises que la lutte contre les trafics de drogue constituait une priorité" écrit-il.
Il fait ensuite un bilan de son action depuis son arrivée à la mairie.
"A la parole, j’ai joint les actes. Tout d’abord en renforçant de façon significative les effectifs de notre police municipale, en créant les brigades de nuit, mais également par des actions spécifiques. Ainsi, j’ai fait murer les points de deal de la résidence El Vivès et du Champ de Mars. Entre temps, j’ai procédé à la démolition de l’immeuble Betriu qui abritait, lui aussi, un point de deal particulièrement rentable pour les trafiquants" explique le maire.
Perpignan, nouvelle plaque tournante de la drogue ?
Sa conclusion, c'est qu'il reste encore beaucoup à faire. D'où l'appel lancé à Gérald Darmanin et au gouvernement.
A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle : je demande donc au Ministre de l’Intérieur de prendre enfin la mesure de la gravité de la situation perpignanaise et de mettre en place les moyens nécessaires afin que Perpignan ne devienne pas la nouvelle plaque tournante des trafics de drogue du Sud de la France.
Louis Aliot, maire RN de Perpignan.
Il demande donc au gouvernement, qui selon lui à abandonner les quartiers en fermant des postes de police de proximité, de "réinvestir ce quartier (NDLR : Bas-Vernet) et contribuer à assurer la sécurité quotidienne de ses habitants. Des unités spécialisées doivent aussi être déployées afin de mener véritablement cette guerre contre la drogue qui pourrit une partie de Perpignan".
Louis Aliot termine son communiqué ainsi : "Non, la situation ne peut décidément plus durer".