Selon nos confrères de Médiapart, la mise en examen de Louis Aliot a été requalifiée en «détournements de fonds publics» dans l'affaire des assistants parlementaires. Le député RN des Pyrénées-Orientales était convoqué jeudi par les juges d’instruction.
Après Marine Le Pen et l’eurodéputé Bruno Gollnisch, c'est au tour de Louis Aliot de voir sa mise en examen, dans l’affaire des assistants parlementaires européens, requalifiée en «détournements de fonds publics» explique Médiapart dans un article paru jeudi soir.
Le député RN des Pyrénées-Orientales était convoqué jeudi par les juges d’instruction.
En décembre 2017, Louis Aliot, ancien eurodéputé et l'un des vice-présidents du Front national, avait été mis en examen pour "abus de confiance" dans l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants de députés européens du parti d'extrême droite.
Louis Aliot avait alors été interrogé pour la première fois par un juge du pôle financier, au sujet de l'emploi, de juillet 2014 à fin février 2015, de son ex-assistant parlementaire Laurent Salles, déjà mis en examen pour "recel d'abus de confiance".
Une enquête préliminaire du parquet de Perpignan
Par ailleurs, toujours selon Médiapart, le parquet de Perpignan aurait ouvert mi-2017 une enquête préliminaire sur des soupçons d’emploi fictif visant Mohamed Bellebou, ancien assistant du député RN catalan Louis Aliot.
Mohamed Bellebou nierait le caractère fictif de cet emploi d'assistant.