"LGV Oui" : attendue depuis des années, la réalisation d'une ligne à grande vitesse en Occitanie est désormais en pause. Ce mercredi 29 novembre, une réunion s'est tenue à Perpignan pour défendre le projet LNMP, Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, et la ligne Bordeaux-Toulouse.
Après Toulouse le 4 octobre dernier, c’est à Perpignan qu’a eu lieu aujourd’hui une nouvelle mobilisation pour la Ligne à grande vitesse (LGV)
Une réunion s'est tenue au Palais des congrès pour défendre ce projet, attendu depuis une trentaine d’années. Elle était à suivre en direct sur YouTube.
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— Région Occitanie (@Occitanie) 29 novembre 2017
Ce matin à #Perpignan, les citoyens se mobilisent pour tous leurs #déplacements #LGVOccitanieOui pic.twitter.com/Bqn6qu5apy
Rien ne peut justifier que la 4ème et la 7ème ville de #France, #Toulouse et #Montpellier, parmi les plus attractives, soient mises à l’écart du pays et de l’#Europe ou encore que le territoire Catalan et sa métropole #Perpignan soient à plus 5h de #Paris. #LNMP #LGVOccitanieOui
— Carole Delga (@CaroleDelga) 29 novembre 2017
Au début de l’été, le gouvernement a fait part de son intention de donner un coup d’arrêt au projet, pour donner plutôt la priorité à "la mobilité du quotidien", ce qui avait aussitôt provoqué la colère des élus locaux.
Paris-Perpignan en 4h20
Outre la ligne Bordeaux-Toulouse, c’est la ligne Montpellier-Perpignan qui est attendue. Celle-ci, sur 150 kilomètres, traverserait trois départements : l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
L’enjeu de ces lignes, c’est bien sûr, d’abord, le désenclavement du territoire. "Aujourd'hui sur l'ensemble de la population métropolitaine située en train à plus de 4 heures de Paris, 58% habitent dans notre région", écrivaient début novembre des parlementaires de tous bords dans une lettre adressée au Premier Ministre Edouard Philippe pour qu’il réaffirme son engagement dans la réalisation des LGV.
La LGV permettrait de faire Paris-Perpignan en 4h20, au lieu de 5h actuellement.
Le 23 novembre dernier, les entreprises régionales ont apporté leur soutien au projet. La CCI d’Occitanie a en effet voté une motion où elle affirme que ces lignes à grande vitesse "sont indispensables".