Premier jour de Visa pour l'image 2017 à Perpignan

Cela a commencé tôt par l'inauguration au couvent des Minimes, puis l'ouverture des 25 expositions et les premières rencontres avec les photographes. La photo est partout chez elle à Perpignan.

C'est un jour de grand vent et il est tôt. L'équipe technique du festival est obligée de tenir les banderoles qui claquent sous les effets de la tramontane. Et Jean-François Leroy lance la 29 ème édition de Visa pour l'image, raillant au passage ceux qui attendent les petits fours. Cette année à 9 h 00 du matin il n'y en a pas. Avantage : la découverte dès 10 h 00 des expositions installées sur deux étages au couvent des Minimes.

Les discours sont toujours un peu longuets et le secrétaire général de la préfecture a du mal à lire ses feuilles. "Ce que la presse ne publie pas toujours" dit le président de l'association Visa pour l'image Jean-Paul Griollet. "Un travail de liberté, ce que l'on ne veut pas toujours voir." selon Jean-Marc Pujol le maire de Perpignan.
Mais c'est quoi une photo choisie pour Visa ? La réponse de Jean-François Leroy.

Jean-François Leroy explique à F3 Pays catalan comment il choisit les photos pour Visa pour l'Image. ©F3 Pays catalan

Ensuite tout le monde se rue pour suivre la visite guidée. Premier choc Lu Guang et la pollution en Chine : images brutales et irréelles. On sent la fumée âcre, on touche les hydrocarbures avec le regard. Guang réussit à photographier l'air vicié que l'on respire dans cette Chine du XXI ème siècle. On reste saisi.


 



Et puis vient le travail de Laurent Van der Stockt sur Mossoul. Travail chronologique d'octobre 2016 au début de l'offensive irakienne jusqu'à aujourd'hui. Et le moment intense des civils terrés dans cette ville transformée en ligne de front.



La surprise vient de Michael Nichols ce géant de la photo animalière. Ces grands formats de lions, d'éléphants, d'arbres tranchent radicalement au milieu des conflits entre les hommes.



Un étage plus haut Lorenzo Meloni nous scotche à chaque étape de ces batailles contre Daech qui chasse la vie.
 


S'il n'y avait que 3 expositions ce seraient celles-là.

Et le public arrive prend la place des invités savourant les premiers instants.


Cette année on peut même slalomer en vélo entre les photos de Samuel Bollendorf qui a installé son enquête devant le Palais des Congrès.


Il faudra encore attendre lundi pour les rencontres avec le public et les projections au Campo Santo. 
Le  festival Visa pour l'image jusqu'au 17 septembre à Perpignan.

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