Quelles conséquences de la descente du club de rugby de Perpignan en Pro D2? Les collectivités se veulent rassurantes. Mais les questions restent nombreuses autour du budget. François Rivière, patron du club, dévoile ses plans sur l'avenir du club. Il est l'invité de l'édition de midi.
En pro D2 le club catalan pourra-t-il compter sur le soutien des collectivités locales ?
Le conseil général des Pyrénées-Orientales maintiendra-t-il sa subvention de 700.000 euros ?
Au soir de la défaite le maire de la ville Jean-Marc Pujol, s'inquiétait de la fidélité des sponsors : "Mon inquiétude, elle est pour les sponsors, explique l'élu. Mon soutien il est acquis. Il faut être à côté d'eux, même quand ça va mal."
"Rien n'est perdu, insiste le maire. La première défaite, c'est celle de la pensée. L'Usap a des ressources. La question que l'on doit se poser maintenant, c'est :" Qu'est-ce-que l'on fait pour remonter?"
Le club, sauvé de grave problèmes financiers avec l'arrivée, en juillet 2013, du nouveau président François Rivière a en tout cas décidé de tenter de remonter tout de suite.
"Je vais vous annoncer d'ici deux à trois jours que l'Usap aura le plus gros budget de Pro D2, 10 à 11 millions d'euros, déclarait-il à l'issue de la défaite à Clermont (25-22). Je pense qu'on sera surpris par le nombre de joueurs qui vont rester."
Et c'est ce midi que François Rivière le président de l'Usap dévoilera le nouvel organigramme du club et son budget pour la Pro D2. D'autre part les départs continuent celui du demie d'ouverture Camille Lopez pour Clermont est désormais officiel.
François Rivière sera l'invité de l'édition de midi
Des retombées pour l'économie régionale
Toute une économie risque de pâtir de la Pro D2. A titre d'exemple, le quotidien régional L'Indépendant prévoit près de 300.000 euros de recettes publicitaires en moins.