Le parti d'extrême droite arrive en tête dans 20 circonscriptions sur 23 du Languedoc-Roussillon, et dans 100% de toutes les circonscriptions du Gard, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. La confirmation d'une tendance amorcée en 2022 pour certaines circonscriptions, et un basculement pour d'autres.
Une vague bleu marine. De Nîmes à Perpignan, en passant par Narbonne, Alès et Carcassonne, aucune circonscription n'a échappé au raz de marée RN. Sauf à Montpellier.
Dans les trois départements du Gard, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Certains candidats du parti de Jordan Bardella ont même été élus dès le premier tour, remportant plus de 50% des suffrages exprimés, et un nombre de voix supérieur à 25% des inscrits.
Dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, la confirmation
Dans ces deux départements, l'ensemble des députés sortants élus aux élections législatives de 2022 appartiennent au Rassemblement National. Ils sont tous à nouveau arrivés en tête lors de ce premier tour de 2024.
Dans les Pyrénées-Orientales, la députée sortante de la 2ème circonscription Anaïs Sabatini (RN), est même réélue dès le premier tour avec 55% des voix.
Dans le Gard, des bastions RN maintenus
Dans le Gard, 7e département le plus pauvre de France, quatre des six circonscriptions étaient représentées par des députés Rassemblement national à l'Assemblée. Les quatre élus sortants sont arrivés en tête dans leur territoire respectif. Dans la deuxième circonscription, Nicolas Meizonnet a même été élu au premier tour, avec près de 52 % des voix. Dans cette circonscription qui couvre surtout la Camargue, Gilbert Collard avait été élu en 2012, faisant de ce territoire un bastion RN qui n'a jamais élu d'autres partis depuis.
Au-delà des territoires déjà "conquis" au Rassemblement national, le parti a également fait forte impression dans les deux circonscriptions qui n'étaient pas représentées par des députés RN ; la 5e et la 6eme. La 5e circonscription, celles des Cévennes, était pourtant un bastion de gauche depuis 1988. Le candidat Alexandre Allegre-Piltot, issu de l'alliance entre le Rassemblement national et les Républicains, y est arrivé en tête avec 41 % des voix.