Un nouvel indice à charge contre Francisco Benitez et un nouveau témoignage recueillis par les enquêteurs de la police judiciaire de Montpellier. Ils seraient également à l'origine de l'ouverture d'une information judiciaire, mardi, du chef d'assassinat et non plus pour recherche des 2 disparues.
Selon nos confrères de midilibre.fr, dans un article de François Barrère, après la disparition de son épouse Marie-Josée et de sa fille Allison, le 14 juillet dernier à Perpignan, Francisco Benitez a lavé des draps tachés de sang. C'est ce qu’a raconté un témoin aux enquêteurs de la PJ de Montpellier, qui avait été intrigué de voir l’époux et père des deux disparues utiliser un lave-linge de la caserne où travaillait le légionnaire.
C’est cet élément, un nouvel indice à charge, qui a décidé les policiers à effectuer des prélèvements dans cette machine à laver où le sang et l’ADN d’Allison ont été retrouvés. Tout comme ils ont été découverts dans le conduit d’évacuation des eaux du congélateur familial, que Francisco Benitez a transporté à la caserne, avec l’aide d’un ami, "entre le 15 et le 19 juillet" précise une source proche du dossier.
Ouverture d'une information judiciaire du chef d'assassinat(s), mardi
Les développements de l’enquête menée par la direction centrale de la police judiciaire et le service régional de police judiciaire, les circonstances du décès de José BENITEZ, père et mari des victimes et la découverte de traces ADN d’Alison BENITEZ dans des traces de sang prélevées dans le congélateur familial et dans un lave-linge de la caserne où travaillait Francisco BENITEZ, amènent désormais à considérer l’hypothèse d’un assassinat comme étant la plus probable.
Dans ces conditions, tirant de ces éléments les conclusions qui s’imposent et afin de donner au juge d’instruction un cadre d’enquête lui permettant de mener les investigations les plus approfondies et de mettre en oeuvre tous les moyens juridiques nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire, le procureur de la République a requis l’ouverture d’une information judiciaire non plus pour recherche de personne disparue mais du chef d’assassinat.