Témoignage. VIDÉO. Un jeune homme sauvagement agressé et passé à tabac, il s'en sort avec deux vertèbres cassées, sa mère témoigne

Publié le Écrit par Esteban Bei

Un jeune homme de 20 ans s'est fait agresser par plusieurs autres individus, à la sortie d'une boîte de nuit à Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales, le 7 juillet dernier. Selon sa mère, le jeune homme aurait pu mourir dans la rixe. Il a eu deux vertèbres fracturées.

Les images sont glaçantes. Derrière une voiture, un homme est violemment agressé. Certains lui mettent de coups de pied, d'autres lui assènent des coups de poing, pendant que la victime est à terre.

Un passage à tabac en règle.

durée de la vidéo : 00h00mn25s
Le jeune homme âgé de 20 a voulu protéger sa petite copine , avant d'être pris à partie, selon le récit de sa mère ©Capture Twitter

Sortie de boîte de nuit

Le jeune homme est âgé de 20 ans seulement. Alors qu'il sort d'une discothèque de Canet-en-Roussillon le 7 juillet dernier, accompagné de sa petite amie, un groupe s'en prend à cette dernière. Voulant la protéger, le jeune homme s'interpose, et devient alors la cible. Il est rapidement mis au sol et frappé par plusieurs agresseurs.

Ce récit est fourni par la mère du jeune homme, encore sous le choc aujourd'hui.

Mon fils aurait pu être lynché et tué.

Florence, mère de la victime.

Deux vertèbres cassées, 15 jours d'ITT

Après l'agression, le bilan est lourd. Le jeune homme s'en sort avec deux vertèbres fracturées et des dizaines de plaies et d'hématomes sur le corps.

Heureusement, son cerveau n'a pas été touché, mais le jeune homme s'est déplacé en fauteuil roulant pendant les deux semaines suivant l'agression.

Il hurlait tant il n'arrivait pas à s'asseoir ou s'allonger sans être irradié de douleurs.

Florence, mère de la victime.

Le fils de Florence remarche normalement depuis peu, "et il reprend peu à peu une vie normale" soutient-elle. Plus de trois semaines après l'agression, Florence aimerait désormais une chose : que les auteurs soient retrouvés.

"Ces gens-là peuvent recommencer et tuer quelqu'un" ajoute la mère.

Une enquête est en cours. Mais contactée, la gendarmerie n'a pas voulu répondre à nos questions.

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