Le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, Thierry Mandon, s'est rendu ce lundi à Perpignan, pour soutenir la première école d'ingénieurs de France, dédiée aux énergies renouvelables, Sup'Enr. Une formation aux "métiers de la croissante verte" relancée en 2016 avec 27 étudiants.
Thierry Mandon a félicité l'université de Perpignan pour sa capacité à "investir à fond sur les innovations technologiques".
Cette école d'ingénieurs avait été lancée en 2009 sous le label Polytech en partenariat avec l'école Polytech de Montpellier. Mais ce partenariat avait rapidement échoué en raison de mésententes sur les financements.
L'université de Perpignan a relancé à l'automne 2016 cette formation d'ingénieurs spécialisée sous le nom de Sup'Enr, adossée cette fois à l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Toulouse.
Les énergies renouvelables vont être un marché considérable en France et à l'international. C'est dans des universités moyennes que l'innovation se développe le plus. Il y a une énergie farouche dans les petites et moyennes universités", a-t-il souligné.
Xavier Py, enseignant-chercheur au laboratoire Promès et vice-président de l'université de Perpignan, a indiqué que la jeune école d'ingénieurs devrait accueillir pour la deuxième année 50 étudiants contre 27 en 1ère année.
Le département des Pyrénées-Orientales, qui bénéfice d'un ensoleillement exceptionnel et de vents réguliers, accueille plusieurs industries spécialisées dans les énergies renouvelables.
EDF a mis en service en juin 2016 près de Perpignan son plus grand parc éolien en France.
Baptisé "Ensemble éolien catalan", le parc de 96 mégawatts, permettra de produire l'équivalent du quart de la consommation électrique des Pyrénées-Orientales.
Un parc agri-solaire de 87 hectares a également été inauguré en 2014 à Ortaffa dans les Pyrénées Orientales. Il allie production d'énergie solaire et développement d'une activité agricole.