Vidéo de viol présumé à Perpignan : les 2 suspects auraient reconnu "la gravité des faits"

Les 2 hommes interpellés, dimanche matin, à Perpignan ont été déférés, très tôt, ce mardi matin, afin d'être présentés à un juge. Ils disent "reconnaître les faits et avoir des remords". La victime de 18 ans a bien été droguée puis violée mais elle n'aurait toujours pas déposé de plainte.

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Les faits, apparemment reconnus par les 2 suspects en garde à vue depuis dimanche matin, auraient été commis dans la nuit de samedi à dimanche. La vidéo de la soirée et du viol de la jeune femme, tournée avec un smartphone, par l'un ou les 2 hommes se serait retrouvées très rapidement sur les réseaux sociaux, notamment sur le site de partage Snapchat et sur facebook.

Au moins l'un des 2 hommes est déjà connu des services de police pour des délits d'autre nature.

Sur leur compte facebook, ouvert avec des pseudos, les 2 hommes sont photographiés dans des positions obscènes, ils montrent des produits de contrefaçon, des portables, du cannabis et un étalage de billets de 20 et de 50 euros. Leurs visages sont dissimulés.
L'un d'eux aurait même mis en ligne, il y a 15 jours, une photo de lui en train de violenter une jeune femme.

Les deux jeunes hommes sont connus sous les pseudos «Triple Seven Binks» et «Double Biinkss».


L'un des 2 hommes serait l'ami de la jeune victime depuis 5 ans

D'après Françoise Nogues, l'avocate de l'un des 2 prévenus, son client âgé de 22 ans, "était l'ami de la victime depuis 5 ans et il ne savait pas que la vidéo avait été mise en ligne".

L'avocate poursuit en disant qu'il s'agissait de "libertinage poussé", mais en aucun cas d'un viol.

Au tribunal de Perpignan, Françoise Nogues s'exprimait peu avant que le procureur de la République de Perpignan annonce les poursuites contre les deux hommes placés en garde à vue dimanche matin, pour la diffusion d'images pornographiques pouvant s'apparenter à un viol.

C'est effectivement un libertinage poussé sur fond d'alcool", a déclaré Me Nogues.
"Il ne s'agit absolument pas d'un viol, ces faits ne sont pas répréhensibles au sens juridique du terme", a-t-elle ajouté.

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