Les premières cerises de Céret commencent à être ramassées et vendues sur les marchés. Une récolte très précoce grâce à une nouvelle variété : la royal tioga cherry.
“Elle est assez ferme comme cerise, aussi ferme qu’une burlat et au goût, elle est assez sucrée”, se réjouit Michal Saqué en goûtant ses toutes premières cerises de l’année. Le producteur avait planté il y a 4 ans une quarantaine d’arbres de royal tioga sans trop y croire mais cette année le miracle est enfin arrivé. Ses arbres sont aujourd’hui gorgés de cette cerise très précoce, les toutes premières de la saison.
La royal tioga très sensible
Mais la cerise royal tioga a une faiblesse, elle est particulièrement fragile et sensible aux aléas climatiques : “Elle est vite frappée par le vent”, s’inquiète Michel Saqué. “Et puis, le principal ravageur de cette cerise, c’est la suzukii. C’est une mouche qui arrive à piquer la cerise et alors une fois piquée c’est une catastrophe, ça fait des dégâts sur toute la cerise.”.
Ses cerises ne seront pas complètement mûres avant deux semaines, un laps de temps qui pourrait être dévastateur pour le fruit avec du vent et de la pluie annoncée pour les prochains jours. Michel Saquet espère tout de même pouvoir en récolter 40 kg environ.
La burlat reine de Céret, l'or rouge du Roussillon
Le reste de la production de Michel Saqué est composé exclusivement de burlat, c’est la variété dominante à Céret. Cette cerise arrive à maturité un peu plus tard mais plus robuste, elle pousse plus régulièrement.