La préfecture de la région Occitanie a présenté sa proposition de feuille de route "ours et pastoralisme" ce lundi 11 mars. Tous les acteurs pyrénéens étaient invités mais la réunion a été boycottée par plusieurs syndicats et associations.
La cohabitation entre l'ours et le pastoralisme est tendue depuis plusieurs années. C'est le moins que l'on puisse dire.
Ce lundi 11 mars la préfecture de la région Occitanie a tenté de réunir tous les acteurs pyrénéens concernés pour présenter sa proposition de feuille de route baptisée "ours et pastoralisme". En vain, plusieurs syndicats et associations avaient décidé de boycotter cette réunion.
Dans ces conditions la feuille de route et la phase d'échanges sur ce projet s'annoncent compliquées.
Le boycott des opposants à l'ours
La FRSEA (Fédération Régionale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) Occitanie, la FRSEA Nouvelle-Aquitaine, ainsi que les JA (Jeunes Agriculteurs) Occitanie et les JA Nouvelle-Aquitaine ont refusé d’assister à toute réunion de concertation "sans la garantie clairement exprimée par l’état de la renonciation au Plan Ours et à tout nouveau lâché".
L'ADDIP (Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées) qui représente 5 associations a également boycotté cette rencontre etr demande l'arrêt du plan Ours estimant que trop d'argent a déjà été dépensé "pour écrire des rapports, des plans-ours, des protocoles bien léchés sur le papier, qui démontrent que tout va bien se passer."
La feuille de route "ours et pastoralisme"
La feuille de route présentée par la préfecture prévoit 5 objectifs :
- améliorer la communication concernant la présence des ours
- expérimenter des actions pour éloigner les ours
- renforcer les mesures de protection des troupeaux
- améliorer le dispositif d'indemnisation
- mettre en place une gouvernance ours et pastoralisme