La réaction des proches d'Edouard Elias, otage en Syrie libéré depuis quelques heures.

Les grands-parents d'Edouard Elias ont appris ce samedi matin sa libération par le quai d'Orsay. Jean-Marie et Josette Dunaud ont fait part de leur grande émotion. La famille vit à St Quentin-la-poterie dans le Gard. Un département qui s'est mobilisé pour les soutenir depuis l'enlèvement de leur petit-fils.

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Edouard Elias, à gauche sur la photo, est arrivé ce samedi matin en Turquie, en compagnie des 3 autres otages français détenus en Syrie. Amaigri mais souriant et en bonne santé, malgré 10 mois de captivité dans des conditions difficiles.

"On ne sait pas quoi dire, on est très heureux bien sûr, mais on est complètement sonnés", a indiqué par téléphone à l'AFP Josette Dunaud, la grand-mère de l'ex-otage, dont la voix était empreinte d'émotion. 
"Il était temps, nous commencions à être très inquiets depuis le temps qu'il était interné", a poursuivi cette femme qui a élevé avec son mari Edouard Elias, orphelin de ses deux parents. Mme Dunaud a précisé qu'elles avaient été contactée ce samedi vers 9h par un conseiller du quai d'Orsay qui leur a appris la bonne nouvelle.

Les grands-parents du photographe, qui résident à Saint-Quentin-la-Poterie (Gard) à une trentaine de kilomètres au nord de Nîmes, ignorent encore quand ils pourront revoir le jeune homme. "Nous n'avons pas eu de détails. Pour l'instant, ce que l'on sait, c'est qu'il est en Turquie et en bonne santé. On espère pouvoir le serrer dans nos bras ce soir", a ajouté Mme Dunaud.

"C'est un soulagement extrême, cela fait dix mois que nous attendons cette nouvelle. On a besoin de le voir pour le croire !", a par ailleurs réagi le journaliste Guillaume Mollaret, responsable du comité de soutien du jeune photographe.

L'enlèvement du jeune homme avait suscité une grande émotion dans le Gard, son département d'origine, et, dès le mois de juillet, un comité de soutien s'était constitué, organisant notamment une exposition de ses photographies à Nîmes ou déployant de gigantesques banderoles sur le Pont du Gard ou encore dans les arènes nimoises.

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