L'annonce de l'arrivée d'une antenne de l'université portugaise, Fernando-Pessoa à Béziers, avait fait grand bruit. Il s'agit d'une école privée pour former des dentistes et des kinés. L'opposition de nombreux médecins et politiques a conduit le centre à repousser la rentrée à 2 reprises déjà.
Prévue le 16 septembre, puis le 23, la rentrée est repoussée au 11 octobre
À Béziers, une nouvelle date de rentrée a été fixée, en attendant de régler les problèmes administratifs. Cette fois, les étudiants ont rendez-vous le 11 octobre.
À Toulon, où l’université portugaise s’est implantée l’an dernier, 300 étudiants suivent des cursus de pharmacie, orthophonie, odontologie, kiné. Pour calmer les esprits et "se mettre en adéquation avec la loi", Fernando-Pessoa France vient d’être rebaptisé CLESI, Centre libre d’enseignement supérieur international.
C'est la première université privée dans la région
C'était la pré-rentrée, le 16 septembre dernier, à l'université privée d'odontologie et de kinésithérapie de Béziers.
Rebaptisé CLESI, l'établissement accueillera, pour cette première année, entre 80 et 100 étudiants. Coût de la scolarité de 7.000 et 9.400 euros par an.
Pas de concours d'entrée pour étudier ici, en revanche, au bout de 2 ans, les étudiants devront partir à Porto, au Portugal, pour 3 années, afin d'obtenir le fameux sésame, le diplôme portugais qui leur permettra d'exercer partout en Europe.
Depuis le processus de rapprochement des diplômes européens, de nombreux étudiants français de la santé partent étudier en Roumanie, Belgique, Espagne ou encore Bulgarie. Mais qu'une université portugaise s'installe en France a créé un électrochoc.