Bloqué dans le port de Sète depuis octobre 2010, le Rio Tagus devrait partir pour Barcelone à la fin du mois de janvier. L'ex chimiquier panaméen y sera démantelé par l'entreprise espagnole Varadero. L'épave doit normalement être remorquée de Sète à Barcelone mais l'opération est très délicate.
Le Rio Tagus est immobilisé à Sète depuis 6 ans. Rachetée en octobre dernier pour 11.000 euros, par un ferrailleur espagnol, l'épave de cet ancien transporteur de produits chimiques doit être remorquée au sud de Barcelone dans quelques jours.
Un remorquage en haute mer qui comporte selon l'association Robin des bois des risques inadmissibles.
Ce navire est un bateau dangereux qui n'est pas navigable. Il risque de couler à tout moment en Méditerranée et donc de polluer la mer et les fonds marins car bien que dépollué, cela reste un ancien chimiquier" déclare Christine Bossard des Robins des bois.
Le Rio Tagus a fait l'objet d'un diagnotic minutieux. Selon le commandant du port de Sète, il a été dépollué à 90%.
Bloqué dans le port de Sète depuis octobre 2010, le Rio Tagus devrait partir pour Barcelone à la fin du mois de janvier. L'ex chimiquier panaméen y sera démantelé par l'entreprise espagnole Varadero. L'épave doit normalement être remorquée de Sète à Barcelone mais l'opération est très délicate.
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Pourquoi ne pas le désosser sur place à Sète ?
Il s'agirait d'une question de place. Le port de Sète est encombré.
Nul doute que le coût du démantèlement, moindre en Espagne, a aussi joué dans la décision du nouveau propriétaire du bateau. Sans parler des règles environnemetales.
Le remorquage du vieux navire est programmé vers son chantier de démolition au sud de Barcelone, pour la fin janvier, par temps clément.
S'il coulait en mer, l'association Robin des bois annonce déjà son intention de porter plainte pour abandon de déchet en Méditerranée.