La rentrée 2014, c'est d'abord l'obligation pour les écoles d'adopter les nouveaux rythmes scolaires. Reste la mise en pratique de ces nouveaux emplois du temps. Dans certaines communes, leur application pourrait être plus compliquée que prévu. Exemple à Lattes, où le tribunal a débouté la ville.
Comme chaque rentrée, il y a de la fébrilité un peu d'anxiété aussi. Un sentiment renforcé, cette année, avec la nouvelle réforme.
A Lattes, dans l'Agglo de Montpellier, ce mardi matin, de nombreux parents s'interrogent sur la réalité de l'aménagement des rythmes scolaires. La municipalité a finalement opté pour un système de garderie et d'étude surveillée. Mais aucune activité périscolaire comme prévue à l'origine.
Contraint d'appliquer la réforme, la commune a donc décidé de proposer le minimum légal. Un choix budgétaire qui laisse un goût amer aux parents.
Les enfants resteront donc en classe jusqu'à 17 heures. Au lieu de voir leur semaine allégée, ce qu'ils ont finalement gagné, c'est de venir également à l'école le mercredi matin.
Reportage F3 LR : F.Hertmann et N.Mutel