Les travaux de construction du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier s'achèveront dans 6 mois. Pour les 1.000 salariés d'Oc'Via, recrutés pour le chantier de la ligne à grande vitesse, il faut préparer une reconversion. L'entreprise et Pôle emploi tentent de trouver des patrons qui embauchent.
Avant de devenir collègues de travail, Manuel et Louis étaient au chômage.
Sans qualification ou titulaire d'un BTS en bâtiment, ils ont bénéficié via Pôle emploi d'une formation au métier de coffreur-bancheur.
Depuis plusieurs mois, ils partagent, à Manduel, dans le Gard, le même quotidien sur le chantier du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier.
Les deux Nîmois d'une vingtaine d'années font partie des 950 personnes directement recrutées par Oc'Via depuis le lancement de ce grand chantier, il y a 18 mois.
Un chantier qui s'achèvera en décembre prochain, lorsque le génie civil cèdera la place à l'installation des voies ferrées.
Sur la base vie du chantier, l'après LGV se prépare dès aujourd'hui.
Oc'via et Pôle emploi ont invité une quinzaine d'entreprises à la recherche de main d'œuvre.
L'occasion pour les salariés intérimaires et pour Louis et Manuel de faire fructifier l'expérience acquise.
Toutes entreprises confondues, jusqu'à 4.000 personnes ont travaillé sur le chantier de la future LGV. 2.500 se retrouveront sur le marché du travail au 1er janvier 2016.
Reportage F3 LR : J.Curato, D.Moine et D.Pardanaud