Depuis 2012, une trentaine de personnes dont 21 journalistes a pour l'heure volontairement quitté le journal, une vingtaine de départs devrait suivre. Le SNJ-CGT dénonce une restructuration à marche forcée sans réelles perspectives pour le groupe La Marseillaise-l'Hérault du jour.
Dans un communiqué en date du 8 janvier 2013, le Syndicat National des Journalistes CGT du groupe La Marseillaise-l'Hérault du jour dénonce une restructuration à marche forcée et rajoute :
"Alors que le journal La Marseillaise se trouve confronté à des départs massifs dont plus de 20 journalistes en rupture conventionnelle (sans élaboration d'un PSE, un plan de sauvegarde de l'emploi) sur l'ensemble des sites des départements Var, Vaucluse, Alpes, Hérault, Bouches-du-Rhône, Gard , et malgré notre demande de précisions par écrit le SNJ-CGT La Marseillaise-l'Hérault du jour ne dispose toujours pas d'éléments probants sur les restructurations telles qu'elles sont programmées par la Direction de la Rédaction "
De son côté, la direction qui s'est exprimée sur le site "Marsactu" dans un article de notre confrère Julien Vinzent, a déclaré : "La Marseillaise comme l'ensemble de la presse papier est confrontée à des difficultés économiques dont la résolution passe par la diminution de la masse salariale" et assure que "cela a été discuté en comité d'entreprise avec les organisations syndicales".