L'heure est aux interrogations après le terrible bilan de 9 personnes mortes noyées sur les plages de l'Hérault en 3 jours. Le drapeau rouge était pourtant hissé. Comment en est on arrivé là ? Inconscience, méconnaissance des dangers de la Méditerranée ou manque d'autorité des maîtres-nageurs ?
Une mer démontée et plein de baigneurs têtus. A Valras, les sauveteurs en mer ont passé leur week-end à s'arracher les cheveux. Comment faire comprendre aux touristes, qu'avec la houle et le vent de sud, il y a des risques de noyades, même en Méditerranée?
Faudra-il en venir, un jour, à distribuer des amendes aux baigneurs récalcitrants? Le maire de la commune n'est pas persuadé de l'efficacité de cette forme de répression.
Ici, à Valras, les estivants semblent entendre un peu mieux qu'ailleurs les conseils. Surtout quand ils sont donnés par des CRS. Pourtant, dimanche, un homme de 79 ans s'est noyé à quelques mètres du bord, malgré la flamme orange et les appels à la prudence.
Attention, le vent de sud-est pourrait à nouveau souffler en fin de semaine, à partir de jeudi.
Selon des chiffres, non confirmés, en quelques années, le nombre de CRS sur les plages de France est passé de 1.200 à 700.
9 morts en 3 jours sur les plages de l'Hérault
Dimanche, 7 personnes se sont noyées sur le littoral héraultais et 3 autres ont été victimes de début de noyade.
Les noyades de dimanche se sont produites sur six plages, à Palavas (un homme de 70 ans originaire de Tulle), La Grande-Motte (un homme de 40 ans), Valras-Plage (un homme de 79 ans), Vendres (un homme de 50 ans et un autre entre 50 et 60 ans), Carnon (un homme de 57 ans) et Sète (un homme de 52 ans).
Il y avait déjà eu 2 morts vendredi et samedi.
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