Pour ce numéro spécial de l'été, Viure al pais vous présente des hommes et des femmes passionnés par la langue et la culture d'Oc.
Alexis dins son paísDe Benoît Roux et Olivier Denoun
Son pays c’est l’Aubrac. Dire que c’est sa passion n’est pas un vain mot. Alexis Charreire a eu plusieurs vies mais toujours autour du plateau de l’Aubrac. Il livrait des boissons un peu partout, dans des lieux retirés, véritable lien social pour des gens qui ne voyaient pas grand monde. Il connaît tous les coins et recoins de l’Aveyron autour de Laguiole et Sainte-Geneviève. Il s’est beaucoup investi : conseiller municipal, pompier, comédien, président du comité des fêtes… Le partage c’est ce qui l’anime. Aujourd’hui, il est revenu dans son village natal de Lacalm pour reprendre un restaurant que la mairie à rouvert. Avec un sens du contact inné, il fait vivre ce lieu non sans un certain esprit de résistance comme un autre personnage de Lacalm qui lui sert de référence : Guillaume Rolland dit « Le Clairon », héros de la bataille de Sidi-Brahim.
Jean-Pierre Garuet
De Denis Salles et Pascal Lecuyer
Viure al Pais vous propose de rencontrer Jean-Pierre Garuet, un des joueurs de rugby internationaux mythiques qui ont vécu des moments historiques avec l'équipe de France. Jean-Pierre, nous raconte aujourd’hui deux de ses plus grands matchs : la demi-finale de la première coupe du monde contre l'Australie en 1987, ainsi que la célèbre "bataille de Nantes" au cours de laquelle les Bleus avaient infligé un cuisant 16 à 3 aux All Blacks.
Alice Traisnel
De Myriam François et Laurence Boffet
Alice Traisnel nous enchante avec sa manière tellement naturelle d'aborder la langue d'oc. Elle vient de réaliser une mallette pédagogique qui est disponible à la Maison du Comminges et travaille actuellement au CNRS sur le projet de linguistique SYMILA qui a pour but de documenter la variation syntaxique fine des dialectes des langues romanes en France. C'est avec une grande sincérité qu'elle se prête au jeu du Photomaton de notre série FÒTO D’ÒC.
Asalaïs Becvort
De Sirine Tijani, Denis Hémardinquer et Olivier Denoun
C'est à l'âge de 5 ans qu'Asalaïs Becvort est tombée amoureuse d'un instrument bien particulier : la harpe. Etudiante en musicologie, elle a pour singularité de jouer aussi bien de la harpe classique que de la harpe celtique. Depuis plus d'un an et demi, elle prépare un concours international très exigeant mais elle se produit également sur scène comme en octobre dernier lors de sa collaboration avec l'Orchestre Mozart de Toulouse et la chanteuse Anaïs Constans pour le Festival Occitània. Nous sommes allés à sa rencontre lorsque, de passage à Toulouse, elle est retournée dans son ancienne école pour partager sa passion de la harpe avec les calandrons de Còsta Pavada.