Le Tarzan est une goélette née en 1950 dans un chantier naval tunisien et classée aux monuments historiques en 2009. C'est le dernier bateau du genre en Méditerranée et il est sétois. Mais il est aujourd'hui en péril. Son propriétaire lance un appel au financement participatif pour le sauver.
L'histoire était pourtant belle pour le Tarzan, cette magnifique goélette de deux mats spécialisée dans la pêche à l'éponge. Le bateau tunisien, racheté en 2008, avait été classé aux monuments historiques dès l'année suivante. C'est relativement rare puisqu'il n'y a qu'une centaine de navires classés.
En 2012, il quitte les quais de Sète pour la Bretagne afin d'être rénové. Le budget : 1,2 millions d'euros.
Deux années plus tard, son propriétaire a une mauvaise surprise. Le maître d'œuvre n'a pas fait réaliser les travaux, et les caisses, elles, ont été vidées. L'homme comparaît en septembre 2015 au tribunal correctionnel de Brest notamment pour détournement de fonds et fausses factures.
L'idée d'un financement participatif pour sauver le voilier
Le Tarzan, c'est un peu l'histoire de Sète. Dans les années 1950, il a largement inspiré les pêcheurs pour moderniser leur flotte. Une mobilisation existe, à l'image de l'association "Les amis du Tarzan". Le bateau est aujourd'hui menacé de destruction, d'où l'idée du "crowdfounding" ou financement participatif pour le sauver.
Reportage T. Will E. Garibaldi