Après "Le manège enchanté et "Groland", le Musée International des Arts Modernes (MIAM) de Sète revisite un autre moment de l'histoire de la télé : les Shadocks. Comme en atteste l'exposition, la série d'animation de Jacques Rouxel reste étonnament moderne.
Le 29 avril 1968 à 20h30 précises, les SHADOKS atterrissent sur « les étranges lucarnes ». Caustiques, absurdes, décalés, ces petits personnages, mi-hommes mi-oiseaux, ont tout de suite occupé le devant de la scène, suscitant un débat sans précédent : les téléspectateurs les plus conservateurs s'étranglent, les autres adorent. Le débat fait rage.
Près d’un demi-siècle plus tard, que reste-t-il de cette œuvre inclassable ?
Pour tenter de répondre à cette question, le MIAM présente l’exposition « SHADOKS ! Ga Bu Zo Miam ».
Le parcours de l'exposition, ponctuée de dessins originaux, planches de travail et oeuvres d'artistes contemporains de la série, vous emmène au coeur même de la génèse artistique et du processus technique de la fabrication de ce programme culte.
A sa création, en 1968, la série innove par son dessin minimaliste et sa technique de production dernier cri : l'animographe.
Jacques Rouxel, le père des Shadoks n'a pas conçu qu'un simple dessin animé: il était animé d'un dessein artistique, influencé par les oeuvres de ses contemporains : Miro, entre autres.
Embarquement immédiat pour cette planète si lointaine et si proche :