C'est le désarroi pour certains sinistrés de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard. Après les fortes rafales de vent du 8 février, les habitants font le point avec les assurances. Et une partie d'entre eux réalise alors les limites de l'indemnisation, certains s'aperçoivent qu'ils n'étaient pas assurés.
Le coup de vent du 8 février dernier a défiguré la haie de cyprès de Nathalie. Dans son jardin de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, beaucoup d'arbres sont déracinés ou brisés nets, ils s'entassent devant chez elle.
Dans leur chute, aucun d'entre eux n'a endommagé la maison. Et c'est bien le problème. En lisant son contrat d'assurance, Nathalie a découvert les limites de ses garanties. Elle n'est pas assurée pour les dégâts sur les arbres, pas plus que pour l'élagage des arbres abîmés ou l'enlèvement des grumes et billes de bois à terre.
A quelques kilomètres de là, un autre sinistré par la tempête reçoit son assureur.
Terrassés par le vent, plus de vingt pins parasols sont tombés dans son jardin, sans occasionner d'autre dégâts dans leur chute. Grace aux garanties étendues de sa multirisque habitation, les frais d'élagage et d'évacuation des végétaux ont été intégralement pris en charge.
Pour les sinistrés qui n'ont pas cette option tempête sur l'ensemble des biens bâtis et non-bâtis, un dernier espoir. La mairie de Bagnols va demander le classement en état de catastrophe naturelle. Elle incite les sinistrés à se rapprocher de ses services pour faire le point, notamment sur la sécurité.
Reportage F3 LR : J.Curato et V.Banabéra