L'enquête sur les soupçons de matchs de football de ligue 2 truqués pourrait mettre au jour un système qui aurait permis au club gardois de se maintenir en Ligue 2 à l'issue de la saison 2013/2014. Voici ce que l'on sait.
Le Nîmes Olympique semble être au coeur de l'enquête sur les soupçons de matchs de football de Ligue 2 truqués qui a démarré au printemps dernier. Le système, s'il est avéré, aurait permis au club gardois de se maintenir en Ligue 2.
Les Crocodiles sont dans la tourmente depuis le mois d'octobre et le placement en détention provisoire de son principal actionnaire, Serge Kasparian, un homme d'affaires, notamment propriétaire de brasseries parisiennes, mais aussi président de l'association pour la communication et les relations humaines" de la rue Cadet, à Paris, qui s'est révélée être un cercle de jeu clandestin.
Le président dans la tourmente
Et voilà que ce mardi l'enquête prend une nouvelle envergure, avec l'interpellation du président du Nîmes Olympique. Jean-Marc Conrad aurait été placé en garde à vue dans cette affaire.
Celui qui a pris la présidence du Nîmes Olympique le 10 avril 2014 est actionnaire minoritaire du club, aux côtés de Serge Kasparian, Rani Assaf et Rabah Tagmi.
Cet homme d'affaires de 50 ans, père de 3 enfants, avant auparavant présidé aux destinées d'Arles-Avignon et du Pontet. Il est à la tête du groupe de presse gratuite immobilière Immoxia et s'est récemment installé dans l'Hérault.
Plusieurs clubs perquisitionnés, 10 interpellations
Selon nos confrères de France Bleu Gard Lozère, plusieurs matchs, jugés suspects, feraient l’objet de vérifications des enquêteurs : CA Bastia-Nîmes, en avril 2014, Angers-Nîmes, le 6 mai et Nîmes-Caen, le 13 mai. Le score de ce dernier match (1 but partout) avait permis à l'équipe de Nîmes de se maintenir.