Jean-Marc Conrad, président du Nîmes Olympique, a été interpellé ce mardi dans le cadre d'une série de perquisitions relatives à des soupçons de matchs de football de Ligue 2 truqués. Il serait en garde à vue en région parisienne. Une dizaine d'autres personnes auraient été interpellées en France.
Le Nîmes Olympique est dans la tourmente, ce mardi matin, alors que des perquisitions ont lieu dans différentes villes de France, dont la capitale gardoise. Les enquêteurs auraient aussi procédé à des interpellations, dans le cadre de l'affaire des soupçons de matchs de football de Ligue 2 truqués.
L'actionnaire principal du Nîmes Olympique en prison
Des soupçons qui se portent notamment sur le Nîmes Olympique, alors que son actionnaire principal, Serge Kasparian, est écroué depuis octobre dans le cadre d'un autre dossier : celui du cercle de jeux clandestins Cadet, à Paris. Sept personnes ont été mises en examen dans cette affaire, pour abus de confiance, blanchiment en bande organisée, association de malfaiteurs, travail dissimulé et abus de biens sociaux. Serge Kasparian devait être entendu ce mardi dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de matches truqués.
Perquisitions dans plusieurs villes de France
Au cours de leurs investigations, les enquêteurs du Service Central des Courses et Jeux (SCCJ) ont "eu la conviction" que des matchs de football avaient "été truqués" lors de la dernière saison de Ligue 2 2013/2014. Des faits qui restent à prouver, d'où les investigations de ce mardi et la série de perquisitions à Nîmes, Angers, Caen ou Dijon.
Le président du Nîmes Olympique interpellé
Une dizaine de personnes auraient été interpellées, dont celle de l'actuel président du Nîmes Olympique. Jean-Marc Conrad aurait été transféré à Paris, où il serait en garde à vue à Paris. Les faits visent des actes de présumée "corruption active et passive".