Ce 14 novembre, une élue municipale FN d’Albi a été placée en garde en vue. Les gendarmes de Rodez ont souhaité entendre Glawdys Ramadji dans le cadre d’une enquête portant sur l’introduction d’un téléphone portable et de stupéfiants à la maison d’arrêt de Rodez.
L'information a été donnée par l'avocat de l'élue sur son compte Twitter et confirmée par une source proche du dossier. Gladys Ramadji a été placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches de Rodez ce 14 novembre.
Depuis plus de deux mois, les gendarmes de l’Aveyron mènent des investigations. Des auditions ont été réalisées courant septembre. Avant d’entendre l’élue albigeoise, les enquêteurs ont souhaité procéder à des vérifications.
L’ouverture de l’enquête par le Procureur de la République de Rodez est liée à des révélations sur le site de France 3 Midi-Pyrénées. Les éléments collectés par les enquêteurs sont suffisamment sérieux pour justifier en placement en garde à vue. Mais, bien évidemment, le principe de la présomption d’innocence s’applique.
A noter que Glawdys Ramadji a assigné en diffamation, devant le tribunal correctionnel, 17 médias nationaux et régionaux. Il leur est reproché d'avoir repris l'information sur les visites suspectes de Gladys Ramadji à la maison d'arrêt de Rodez. Parmi les motifs de cette procédure, les avocats de l’élue Front National invoquaient notamment l’absence d’enquête pénale en cours.