Suite à nos révélations sur l'implication d'une élue municipale FN d'Albi dans l'introduction illicite d'un téléphone portable à la maison d'arrêt de Druelle, le procureur de la République de Rodez a décidé d'ouvrir une enquête.
Dans un précédent article, France 3 Occitanie a révélé qu’une élue du Front National a introduit illégalement un téléphone portable dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Rodez.
A la suite de notre publication, le procureur de la République de Rodez a ouvert une enquête. "J’ai diligenté une enquête comme chaque fois que l’on m’informe qu’un objet illicite a été introduit en prison" a déclaré Yves Delperié. Une enquête confiée à la gendarmerie de Rodez.
Cette enquête devra donc faire la lumière sur des faits que Glawdys Ramadji, conseillère municipale Front National d'Albi, a reconnu auprès de France 3 avoir fait passer lors d'un parloir le téléphone à son ex-compagnon, père de son enfant, en détention provisoire à Rodez dans une affaire de vol à main armée. Depuis, Glawdys Ramadji a décidé de changer sa version et nie avoir introduit le téléphone dans l'enceinte de la maison d'arrêt.
Des sources affirment que l'élue a aussi fait passer des stupéfiants au détenu, ce qu'elle a toujours nié.
Après la publication de notre article, le Front National du Tarn a indiqué demander la démission de la conseillère municipale d'Albi. Une entrevue est prévue vendredi entre la mise en cause et le responsable départemental du FN dans le Tarn.