La fièvre catarrhale, qui sévit en France depuis la mi-septembre, est une contrainte pour éleveurs qui ne peuvent plus faire librement circuler leurs bêtes. C'est le cas dans le canton de Quercy-Rouergue, dans le Tarn-et-Garonne, placés sous surveillance depuis deux jours.
Dans le canton de Caylus, le moustique qui transmet la fièvre catarrhale ovine n'a pas encore sévi. Les bêtes sont saines.
C'est donc par mesure de précaution, pour éviter toute contagion, que 18 communes du canton de Caylus sont désormais sous surveillance, même à 150 km du premier foyer d'infection.
Ceux-ci sont une vingtaine aujourd'hui en France et le plus proche est dans le Cantal.
Depuis vendredi, les agriculteurs de ce canton du Tarn-et-Garonne n'ont plus le droit de faire circuler librement leurs bêtes d'un éleveur à l'autre ou d'une foire à l'autre. Ils ne peuvent que les faire transiter vers l'abattoir.
Un principe de précaution très large, qui peut devenir contraignant. Pour pister cette fièvre catarrhale, des prélèvements sont faits au hasard sur les bêtes dans ces nouveaux périmètres de sécurité...
En France, les précautions sanitaires sont draconiennes. Ce qui garantit une viande ultra fiabl, mais des tracasseries supplémentaires pour les éleveurs.
Les prix baissent et s'il font le choix d'attendre la fin de l'alerte avant de vendre, ils perdent de l'argent... à nourrir leurs troupeaux.