Avec les crues de la Gimone, des champs de colza et de blé ont été inondés dans plusieurs secteurs. Certaines parcelles vont perdre jusqu'à 80 % de leur récolte. Un nouveau coup dur, après la grêle qui avait frappé le département dans la nuit de samedi à dimanche.
Des champs inondés par la crue de la Gimone. A Faudoas dans le Tarn-et-Garonne, Jean-Louis Dupont se désole de l'étendue des dégâts. Les grains de blé sont touchés par l'humidité. Sur cette parcelle, la récolte sera réduite de moitié.
Avec les pluies de ces récents jours, la Gimone est sortie de son lit et a envahi les champs de colza et de blé. Sans compter la grêle qui est tombée dans la nuit de samedi à dimanche sur certaines zones du département, notamment autour de Castelsarrasin, où des parcelles ont été touchées à plus de 80%.
Solidarité des communes aux agriculteurs
Selon Jean-Paul Rivière, le président de la Chambre d'Agriculture du Tarn-et-Garonne, les agriculteurs impactés n'ont que peu de recours : "il y a un peu de solidarité au niveau des communes, qui peuvent permettre du dégrèvement sur la taxe foncière, ou pour les situations les plus compliquées, des prises en charge par la Mutualité Sociale Agricole ou le Crédit Agricole peuvent être envisagées."
En attendant, les inquiétudes portent maintenant sur la récolte de l'ail, qui doit débuter dans quelques jours. Les champs restent encore inaccessibles.
Le gel de ce début d'année inquiète également les arboriculteurs du département, qui craignent pour leur récolte de prunes. Elle s'annonce cette année catastrophique.
Le reportage de Marc Raturat et Thierry Villéger :