Un violent incendie a ravagé un bâtiment de 3400 m2 dans la soirée du dimanche 27 novembre. Les pompiers ont lutté toute la nuit contre des reprises de flammes. Le bâtiment brûlé hébergeait une association de réinsertion à Caussade, dans le Tarn-et-Garonne.
Ce lundi 28 novembre au matin, les pompiers surveillent encore attentivement les cendres. Le risque de reprise de flammes est bien réel sur les endroits encore chauds.
La veille, durant toute la soirée et une partie de la nuit, environ 80 sapeurs-pompiers sont intervenus de concert pour lutter contre un immense brasier. Il a ravagé l’intégralité d’un bâtiment de 3400 m2 situé à Caussade, dans le Tarn-et-Garonne. “Le bâtiment est en train de s’effondrer”, analyse Patrick Tournier. “Tout a brûlé, il n’y plus rien à l’intérieur. Avec la chaleur, les structures métalliques ont travaillé, elles sont en train de plier. Ca fait pencher les murs et le risque d’effondrement du bâtiment est très important.”
Une recyclerie et les locaux des Restos du cœur détruits
Cet immense bâtiment abritait les locaux des Restos du cœur et d’une autre association, IDDEES : une recyclerie et ressourcerie. “Nous avons déjà trouvé une solution pour héberger les Restos du cœur", rassure le maire de Caussade, Gérard Hébrard. “ Nous sommes maintenant à la recherche de frigos et de congélateurs pour les équiper, nous faisons appel à la générosité des gens.”
Nous sommes maintenant à la recherche de frigos et de congélateurs pour les équiper, nous faisons appel à la générosité des gens.
Gérard Hébrard, maire de Caussade
IDDEES se retrouve elle-aussi à la rue mais la mairie et les responsables de l’association cherchent activement des solutions. “Nous avons déjà contacté des propriétaires de locaux vacants et nous avons peut-être une solution”, se réjouit Gérard Herbard. “Nous devons nous y rendre cet après-midi pour voir si ce local de 2000 m2 est adapté.”
55 salariés précaires dans l’attente
La recyclerie-ressourcerie était gérée par une cinquantaine de salariés en réinsertion. Ces derniers se retrouvent aujourd’hui au chômage technique. “Ils attendent de savoir de quoi leur avenir sera fait”, précise Bruno Pegas, le fondateur de l’association. “Nous allons voir avec les services de l’État comment nous pouvons préserver ces emplois pour qu’ils ne soient pas trop impactés par la cessation d’activité.”
L’origine de l’incendie n’est pas encore connue mais elle pourrait être accidentelle.