En 2021, un nourrisson est retiré à sa mère alors âgée de 22 ans, après la découverte de 7 fractures au niveau des côtes du bébé. Jugée en première instance au tribunal de Montauban, mardi 19 décembre, elle a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis probatoire renforcé.
Tout au long de l'audience, la jeune femme a nié les faits. "Je n’ai rien fait à mon fils" assure Tiffany, 24 ans aujourd'hui et originaire de Dijon. Elle était jugée mardi 19 décembre au tribunal de Montauban (Tarn-et-Garonne) pour violences sur son nourrisson, à l'époque âgé d'un mois et demi, selon la Dépêche du Midi.
En 2021, la Protection Maternelle Infantile (PMI) avait demandé des examens après la découverte d'hématomes sur le corps du bébé. Sept fractures seront finalement diagnostiquées, visiblement provoquées par une très forte pression sur la cage thoracique.
Le père, militaire à Castelsarrasin, a rapidement été mis hors de cause durant l'instruction. Incapable d'expliquer l'origine de ces fractures devant le juge, la jeune femme a finalement été condamnée, à 18 mois de prison avec sursis probatoire renforcé.
Retrait de l'autorité parentale
"Elle va être suivie par différents intervenants, explique le procureur de la République de Montauban Bruno Sauvage. Avec une obligation de travail, un suivi psychologique, ou encore des soins psychiatriques".
Le procureur a surtout demandé le retrait de son autorité parentale à la jeune femme. "Dans ces cas-là, il n'y a pas de date limite, détaille le procureur. Le jour où elle le souhaitera, elle pourra saisir la justice pour demander à récupérer la garde de son enfant."
Le bébé, bientôt âgé de 3 ans, a été placé auprès de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE), avec un droit de visite du père. La jeune femme peut encore faire appel de cette condamnation.