Un mariage a été interrompu samedi 1er juin 2024 près de Montauban (Tarn-et-Garonne) lorsque le père de la future mariée s'est rué sur son gendre pour lui asséner sept coups de couteau. Avant de commettre son attaque, l'assaillant avait exprimé son opposition à cette union en raison de la différence d'âge, de près de quarante ans.
C'est le maire du village de Faudoas (Tarn-et-Garonne) qui a réagi le premier. Jean-Louis Dupont s'est interposé entre le futur marié et l'assaillant. Prévenu des tensions entourant le mariage, l'édile a tenté d'éloigner le père de la mariée. "Je suis arrivé vite pour le plaquer, mais il avait déjà mis sept coups de couteau, ça a été rapide", raconte-t-il.
C'est bien un évènement rarissime qui s'est déroulé ce 1er juin 2024 dans la mairie de ce petit village. En pleine cérémonie, le père de la mariée a agressé au couteau son gendre.
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"Je l'ai bousculé, je l'ai soulevé, je l'ai plaqué à l'ancienne"
"Et quand il était par terre, j'ai mis mon genou sur sa gorge et lui ai dit : Tu restes là, les gendarmes arrivent." De fait, les agents sont vite intervenus, prévenu en amont par le maire que le mariage risquait de tourner au vinaigre. "Il m'avait dit au téléphone : Je serai au mariage pour foutre le bordel", explique Jean-Louis Dupont, qui ne se doutait toutefois pas que le père puisse attaquer son gendre aussi violemment.
Le mariage reporté
En plus du futur marié, l'assaillant a blessé quatre autres personnes, des "touristes" qui avaient tenté de s'interposer, a précisé le maire. Le mariage devrait se tenir à une date ultérieure, même si le futur marié a demandé à ce que la cérémonie se poursuive en dépit des événements. "Il m'a dit : Pourquoi tu ne me maries pas dans l'ambulance ? Je n'ai pas le droit, il faut se marier à la mairie, avec l'écharpe et tout ça", raconte-t-il. "Il y avait plein d'amour entre les deux, on ne peut pas le contester."
Choquée, la future mariée s'est montrée "très courageuse", confie Jean-Louis Dupont. Contacté par France 3 Occitanie, le parquet de Montauban n'a pas encore donné de précisions. Dimanche, l'assaillant était toujours en garde à vue.