Parmi les quatre suspects dans la mort d'Alain Rey le 12 juin à Montaigu-de-Quercy (Tarn-et-Garonne), un seul avait été mis en examen pour homicide volontaire. Les trois autres étaient sur le point d'être relâchés lorsque l'affaire a basculé.
Tout s'est joué dans la nuit du lundi 13 juin 2022. La garde à vue de deux suspects dans l'enquête sur la mort d'Alain Rey, 62 ans, retrouvé le crâne défoncé par une barre de fer à Montaigu-de-Quercy (Tarn-et-Garonne), est sur le point d'être levée. Soudain, l'un d'eux craque et avoue que lui aussi était dans la chambre de la victime, la veille.
Pourtant, seul Kelly, 20 ans, semblait porter la responsabilité dans cette affaire. Cet habitant de la commune, avait été mis rapidement en examen pour homicide volontaire.
Au final, trois personnes mises en examen
Le revirement de l'un de ses comparses a remis les enquêteurs sur la piste d'un cambriolage qui aurait mal tourné. Les circonstances exactes restent à déterminer, mais au final, mercredi 15 juin, ce sont bien trois personnes qui sont désormais mises en examen dans ce dossier : Kelly, 20 ans, le voisin de la victime 23 ans et un mineur de 16 ans. La mère de Kelly, un temps entendue par les gendarmes, a été relâchée.
Après avoir ouvert une enquête pour homicide volontaire, le parquet de Montauban a confié l'affaire à un juge d'instruction pour vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner.