Affaire Jubillar : des drones avec de nouvelles caméras pour retrouver le corps disparu

Ils devaient être dans le ciel de Cagnac-les-Mines en début de semaine mais les vents violents dans le Tarn ont retardé leur intervention. Le jeudi 17 mars, des drones équipés de capteurs d’imagerie multi-spectrale ont inspecté les zones déjà fouillées pour tenter de retrouver le corps de Delphine Jubillar.

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Les gendarmes de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale) et les autres enquêteurs ont fouillé de nombreuses zones pour tenter de retrouver le corps de Delphine Jubillar disparue depuis plus d'un an. Cette semaine, de nouveaux moyens techniques devaient permettre d'approfondir les recherches. 

Le chef d'escadron Christophe Lambert nous expliquait cette semaine l'intérêt d'utiliser ces drones équipés de caméras multi-spectrales. "Pour des fouilles opérationnelles, l’IRCGN utilise des drones équipés de capteurs d’imagerie multi-spectrale qui permettent d’analyser la végétation au sol sur des zones de plusieurs kilomètres carrés."

A 1 km à la ronde du domicile de Delphine et Cédric Jubillar, les drones ont survolé toute la zone, du cimetière Saint-Dalmaze au chemin de Drignac qui mène à une ferme. 

Initialement, les recherches devaient durer du lundi 14 mars 2022 au 17 mars. Mais le département du Tarn étant placé en vigilance orange, l'intervention des drones a été retardée. Hier jeudi, une équipe de France 3 Occitanie a pu confirmer la présence des équipes de l'IRCGN et des drones. 

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Les drones équipés de capteurs d’imagerie multi-spectrales pour retrouver le corps de Delphine Jubillar ©FTV

L’imagerie multi-spectrale permet de mettre en évidence rapidement ces différences de végétation et de prioriser les investigations au sol. Un laser envoyé au sol permet de repérer d'éventuelles anomalies de terrain et d'explorer plus précisément la zone. "Avec un géoradar, on se rend ensuite physiquement sur les points repérés pour confirmer ou non la présence d’un corps enfoui. Cette technique permet donc en théorie de retrouver un corps disparu depuis plusieurs mois", assure le chef d'escadron Christophe Lambert.

Début janvier, 3 semaines de fouilles intensives avaient été menées sur les mêmes zones. Jusqu'à présent ces recherches n'ont malheureusement pas permis de faire avancer ce dossier compliqué. Elles devraient se poursuivre ce vendredi 18 mars 2022. 

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