Coralie Pailhès a perdu son fils Lionel il y a 5 ans. Le jeune homme de 17 ans qui circulait à scooter a été tué par un chauffard alcoolisé. Aujourd’hui, Coralie se bat pour les familles de victimes. Elle est à l’origine des journées de la sécurité routière qui se tiennent en ce moment dans le Tarn.
Jeudi 6 et vendredi 7 octobre, 800 lycéens et collégiens participent aux journées de la sécurité routière à Mazamet dans le Tarn. Au programme : des ateliers de sensibilisation, des tables rondes et des animations organisés par l'Association "Lionel 17 ans et les autres victimes de la route". A la tête de cette association, Coralie Pailhès. Son fils est mort il y a 5 ans. Alors qu’il circulait sur son scooter, il a été renversé par un chauffard alcoolisé.
Le combat d’une mère
La vie de Coralie a basculé le 4 aout 2017. Depuis, elle mène un combat pour les familles de victimes d’accidents de la route. Avec son association "Lionel 17 ans et les autres victimes de la route", elle milite pour que soit organisée une journée nationale des victimes de la route. "On attend toujours que le gouvernement la mette en place." En attendant, elle poursuit son combat. "C’est très difficile pour une famille de perdre un enfant. On est déboussolé, complètement perdu. On se sent abandonné."
Coralie Pailhés souhaite que les familles soient accompagnées, notamment dans les démarches administratives. "Les familles secouées par un drame doivent ensuite multiplier les démarches administratives. Il faut par exemple envoyer un courrier à l’école pour prévenir de la mort de votre enfant. C’est très violent, cruel." Elle souhaite donc qu’un protocole soit mis en place pour que ces familles soient suivies et accompagnées. "Pourquoi pas avec l’aide du CCAS (Centre communal d'actions sociales) ou d’un agent municipal."
Coralie Pailhès souhaite également qu’une loi soit adoptée pour contraindre les conducteurs privés de permis de conduire à effectuer des travaux d’intérêt général.
C’est dans ce cadre qu’elle participe à ces journées de la sécurité routière. Expliquer aux plus jeunes que "la route n’est pas un terrain de jeu".