Un maçon âgé de 25 ans devait être jugé en comparution immédiate à Castres (Tarn) ce lundi 26 août 2024. Des dizaines de victimes lui reprochent de les avoir escroquées et même menacées de mort.
C'est un des risques que courent les gens qui font construire leur maison ou s'attaquent à des travaux de rénovation : un entrepreneur qui exige un acompte substantiel et disparaît dans la nature sans avoir mené à bien le chantier. Un maçon d'origine castraise a joué à ce jeu aux dépens de dizaines de victimes qui se sont constituées parties civiles. Sa comparution immédiate était fixée à ce lundi 26 août devant le tribunal de Castres selon le journal La Dépêche du Midi.
L'accusé devait notamment répondre d'usages de faux, escroquerie, menaces de destruction et même menace de mort… Au total 26 délits. Pendant plus de deux ans, l’homme de 25 ans a prétendu réaliser des chantiers qu'il commençait sans jamais les terminer dans le Tarn, mais aussi en Haute-Garonne et dans le Pays basque. Il omettait en outre de régler ses factures chez les fournisseurs de matériaux. Père de deux enfants, le mis en cause ne se privait pas de voyages dans des hôtels de luxe, entre autres. Un train de vie qualifié d' "élevé" par le procureur.
D'après la justice, il aurait empoché indûment 200 000 euros et menacé les clients mécontents. Les faits se sont déroulés de 2022 à 2024. Convoqué par le tribunal suite à plusieurs plaintes, l'escroc ne s'est jamais présenté. Il a fini par être placé en garde à vue ce week-end. Il devait être jugé en comparaison immédiate ce lundi, mais le tribunal de Castres a renvoyé le dossier au 26 septembre prochain. Le maçon a déjà été condamné pour des faits de violences avec arme, de refus d’obtempérer et d’outrage. Il sera jugé en décembre pour des affaires de vol.