En signe de protestation contre la réforme des retraites, des coupures de courant ont eu lieu, mardi 7 mars. La clinique Claude Bernard d'Albi a également été ciblée. Les activités médicales ont néanmoins pu se poursuivre. Des plaintes vont être déposées.
Si la mobilisation contre la réforme des retraites s'est faite majoritairement sans heurts, mardi 7 mars, les habitants d'Albi et son agglomération ont toutefois pu regretter des coupures de courant à répétition.
"Ça n'a rien à voir"
Dernières en date, dans la nuit de mardi à mercredi, les habitants de la Madeleine, du centre-ville d'Albi, de la Maladrerie, Bellevue ont subi des coupures de courant. Mais cela "n'a rien à voir avec les incidents de l'après-midi" assure la direction d'Enedis en Occitanie. Elle détaille : "Trois postes sources d'Enedis, qui avaient déjà été la cible de coupures sauvages, ont de nouveau été touchés par un incident RTE (gestionnaire du réseau de transport de l'électricité). Cela a impacté 30 000 clients dans la nuit avant que tout soit résorbé à 1h40".
Des plaintes vont être déposées
Dans l'après-midi, déjà, il y avait eu des coupures d’électricité dans le centre ville de la cité épiscopale. Cette fois, il s'agissait de coupures sauvages illégales. Au plus fort des coupures, entre 16h et 17h, 2300 clients ont été privés d’électricité. Des équipes sont intervenues pour rétablir le courant rapidement. S'agissant de coupures sauvages, Enedis va porter plainte, "comme on le fait systématiquement pour tout acte malveillant" précise la direction.
La clinique Claude Bernard ciblée
En plus des habitations, c'est également la clinique Claude Bernard d'Albi qui a été touchée. "La clinique est sur une ligne, qui a été coupée" poursuit la direction régionale d'Enedis. Néanmoins, les activités médicales ont pu se poursuivre, la clinique étant reliée à un groupe électrogène.