Elisa Delga et Mickaël Taboulot comparaîtront à partir du mardi 12 novembre 2019 devant la cour d'assises du Tarn pour violences volontaires ayant entraîné la mort (sans intention de la donner) d'Amine, le bébé de la jeune femme. Un drame qui aurait peut-être pu être évité.
Du 12 au 15 novembre 2019, la cour d'assises de Tarn va juger Elisa Delga et Mickaël Taboulot, pour avoir provoqué, sans intention de la donner, la mort du bébé de la jeune femme, suite à des violences habituelles.
Amine venait d'avoir un an quand il a été retrouvé mort, au domicile de sa mère, à Gaillac, dans le Tarn. C'était le 17 janvier 2017. Deux ans après les faits, la jeune femme et son compagnon avaient été mis en examen pour "violences habituelles ayant entraîné la mort". Leurs rôles respectifs dans la mort du bébé restent flous.
Sur fond d'alcoolisme et de misère, la mort d'Amine avait rapidement semblé suspecte aux enquêteurs. Retrouvé inanimé, l'enfant portait des traces de plusieurs traumatismes et de plusieurs fractures anciennes.
Quelques semaines après sa naissance, le petit Amine avait fait l’objet de signalements aux services sociaux. Soustrait à la garde de sa mère, il avait été confié temporairement à sa grand-mère maternelle. Avant de regagner le domicile de sa mère, trois mois avant sa mort.
Le drame aurait donc pu être évité, selon l'association "La voix de l'enfant", partie civile dans ce dossier. En France, chaque semaine, deux enfants meurent sous les coups de leurs parents.