De Carole Delga à Christophe Ramond, toute la gauche tarnaise a affiché ce jeudi 4 juillet son soutien à Jean Terlier (Ensemble !), opposé à Guilhem Carayon (LR-RN) au second tour sur la 3e circonscription, où le candidat du Nouveau Front populaire s'est désisté en faveur du candidat macroniste. Un bloc pour faire barrage au Rassemblement National mais pas seulement.
À deux jours du second tour des élections législatives, la campagne s'accélère dans le département du Tarn. Dans la 3ème circonscription, la gauche s'affiche aux côtés du député Renaissance sortant. Elle veut montrer que cette union va bien au-delà d'une simple alliance.
#Législatives2024
— Jean Terlier (@JeanTerlier) July 4, 2024
Retour en images sur ma présence ce matin sur le marché d'Aussillon, accueilli par le maire @FabriceCabral, accompagné de @CaroleDelga, @ramond_christ et de nombreuses/nombreux élues/élus.
Ensemble pour la République. pic.twitter.com/6qLzW7hrTP
La gauche en campagne pour Renaissance
Carole Delga présidente de la région Occitanie et Christophe Ramond président du conseil départemental du Tarn, tous deux socialistes sillonnent le marché d'Aussillon aux côtés de Jean Terlier, le candidat de la majorité présidentielle, ce jeudi 4 juillet.
Merci à tou·tes. Malgré votre mobilisation nous terminons 3e ce soir. La gravité de ce moment ne me laisse pas le choix: je retire donc ma candidature et j'appelle les électeurs partout en France à ne pas donner une seule voix ni une député·e de plus au Rassemblement National 1/2 pic.twitter.com/Oy9BTVHPmc
— Julien Lassalle (@julienlassalle) June 30, 2024
Dans cette 3ème circonscription du Tarn, le candidat LFI, investi par Nouveau Front Populaire avait obtenu 25,39% des voix. Arrivée troisième du scrutin, il a décidé de se désister au profit du député sortant Jean Terlier pour faire barrage au Rassemblement National. Mais pas seulement.
"Un pacte tarnais"
"Je pense que c'est la reconnaissance du travail qu'on a pu accomplir ensemble sur le terrain depuis sept ans", explique Jean Terlier, député sortant Renaissance. "On a toujours voulu faire avancer les projets pour notre territoire sans considération d'étiquettes politiques. C'est ce pacte tarnais qu'on a, cherché à défendre, à chaque fois".
#Législatives2024
— Jean Terlier (@JeanTerlier) July 5, 2024
Le 7 juillet, un seul choix pour la République, votez Jean Terlier.https://t.co/ZiHUBhNxgr
Et si elle obtient la majorité dimanche, cette union devra rapidement définir un programme commun : "On doit être respectueux du vote des Français et de l'effort républicain", confie Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie. "Et cela signifie que nous en responsabilité politique dès le 8 juillet, on doit proposer un projet de société qui redonne espoir".
Le RN en embuscade
Sur le marché de Puylaurens, pas de ténors politique à droite. Avec son équipe de campagne, Guilhem Carayon tente de convaincre. Partisan lui aussi de l'union, mais avec l'extrême droite, Le vice-président des jeunes républicains a fait alliance avec le Rassemblement National. Un rapprochement qui, selon lui n’a rien à voir avec l’alliance du front républicain.
Dimanche, on transforme l’essai ! 🇫🇷 pic.twitter.com/WVyFHZPmL2
— Guilhem Carayon (@GuilhemCarayon) July 4, 2024
"Je crois que c'est l'alliance de la honte", affirme Guilhem Carayon. "C'est une alliance contre-nature. Des gens qui ne pensent pas du tout la même chose sur aucun sujet, sur la question de l'A69, sur la question des ZAD, sur les questions économiques. Moi je crois que les électeurs ne seront pas dupes".
Carole Delga s'est toujours prononcée pour la future autoroute Castres-Toulouse, dossier central de cette circonscription. Au premier tour Guilhem Carayon a obtenu 43,5% des voix. Il lui faudra aller chercher de nouveaux électeurs pour l'emporter ce 7 juillet.