Noël approche et toutes les idées sont bonnes pour trouver les meilleurs ou les plus beaux cadeaux à offrir. Si vous avez des enfants, une bourse de jouets est sûrement l'option la plus économique et responsable. Exemples dans le Tarn, où ces bourses se développent. Elles font la joie des vendeurs et des acheteurs.
L'initiative est économique, écologique et même amusante. À bientôt un mois de Noël, tout le monde pense aux cadeaux à acheter pour ses proches et sa famille. Dans la région, les bourses aux jouets se multiplient. Des centaines de jouets et vêtements en tous genres sont proposés à prix cassés.
"Faire des économies"
À Le Sequestre (Tarn), les parents déambulent entre les stands. "On a trouvé pas mal de choses pour ma petite fille comme des vêtements d'été, et des jouets pour Noël" lance une jeune maman, un sac rempli de cadeaux et un charriot en plastique à la main. Pour elle, l'avantage du seconde main est d'éviter le neuf "comme ça toune beaucoup à cet âge", et de "faire des économies".
De l'autre côté des stands, les vendeurs sont eux aussi ravis de ce type de bourse. "L'intérêt est de faire de la place à la maison car Noël approche. Ensuite, l'argent récoltée ira dans la tirelire de notre petit garçon" sourit Laurie. "Cela permet de donner une seconde vie à tous ces jouets en bon état, qui ne sont pas abîmés."
Une vision partagée par Tom, 7 ans, à peine visible derrière son stand rempli de jouets. "Il faut partager les jouets avec les autres, car d'autres enfants peuvent jouer avec. Il n'y a pas que nous" sait-il du haut de son jeune âge.
Confier les jouets la veille pour ne pas "bloquer son dimanche derrière une table"
Pas très loin, à Gaillac, une autre bourse est ouverte. Et les objectifs sont les mêmes. "Je suis à la recherche de la bonne affaire comme tout le monde" lance Greg, un papa très concentré sur les jouets en vente. "On est dans une période où les gens n'ont pas toujours les moyens. Mais il faut continuer à faire plaisir et se faire plaisir." Il est un adepte de ces bourses, l'occasion "de trouver beaucoup de choses à des prix abordables" et d'avoir "du contact avec les gens".
Ici, le principe est légèrement différent : les parents vendeurs ont donné les jouets la veille à l'association la Clav'APE, chargée de les revendre. "On se donne un peu plus de mal. On passe du temps à collecter les jouets. Et on les revend ensuite avec les bénévoles" déroule Franck Champoudry, membre de l'association.
Un gain de temps pour éviter de "bloquer son dimanche derrière une table à attendre le client" reprend-il. "C'est pour ça que les gens aiment, et que l'on a une belle participation aujourd'hui."
Le principe de la bourse n'est pas moins respecté, avec de "la réutilisation, du réemploi des produits" assure Franck Champoudry. "Pourquoi racheter du neuf alors que ce qui a été utilisé par des enfants pendant deux, trois ans remarchent pour les suivants ?" s'interroge-t-il, vigilant à "ce que les prix soient corrects et intéressants".
Certaines personnes indiquent à la Clav'APE qu'ils veulent donner les jouets non-vendus à d'autres associations. Histoire que Noël profite aussi à ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un cadeau sous le sapin.
(Avec Myriam Brisse)