Entre 800 et un millier de personnes ont manifesté une nouvelle fois leur opposition à la construction de l’autoroute A69 ce samedi 9 décembre. Le cortège a dévié du parcours annoncé pour envahir le site de la future usine d'enrobé à Puylaurens, dans le Tarn. Quelques affrontements ont eu lieu.
L’arrêt n’était pas celui annoncé. Ce samedi 9 décembre, les manifestants à l’autoroute A69 ont dévié du parcours qu'ils avaient déposé en préfecture.
Le site de la future usine de bitume envahi
Le cortège a quitté comme prévu l’école de Saint-Germain-des-Prés ce samedi après-midi. Il devait se rendre à l’école de Lemaput. Moins d’une demi-heure après le départ, les manifestants ont bifurqué pour prendre la direction de Puylaurens et envahir le site de la future centrale à bitume dédié à l’A69.
🛣#a69 Prise de l’usine à bitume qui va relâcher des substances chimiques et impacter des milliers de personnes et plus 4000 enfants dans les écoles. @PierreFabre ouvrez le dialogue et renoncer à ce projet. Faites le pour nos enfants. pic.twitter.com/HsnEup1Gel
— GNSA 🌳 Groupe National de Surveillance des Arbres (@GNSA_arbres) December 9, 2023
Affrontements entre manifestants et forces de l’ordre
Le cortège est resté sur place moins d’une demi-heure. Un temps qui a donné lieu à des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. La préfecture du Tarn dénonce des jets de pierres et des tirs de fumigènes du côté des opposants à l’A69. Les forces de l’ordre ayant répliqué par des gaz lacrymogènes, exigeant la dispersion des manifestants. Une cabane de chantier a été incendiée pendant l’affrontement et une voiture a été dégradée.
Le cortège a ensuite repris sa marche, retournant à son point de départ. La manifestation était organisée par l’association ATTAC et le Groupement National de Surveillance des Arbres.