Pas question de chasser ces œufs au sommet de la cathédrale d'Albi, mais c'est la belle histoire pascale du moment. Les couples de faucons pèlerins se succèdent et ont donné naissance à 48 fauconneaux. 4 œufs sont sur le point d'éclore.
Un nouveau couple de faucons pèlerins s'est installé dans le nichoir artificiel de la cathédrale Sainte-Cécile à Albi (Tarn). En partenariat avec la LPO, la ville a mis 2 caméras au sommet pour observer les rapaces. Une femelle arrivée l'an dernier a pondu 4 œufs. La ville annonce une éclosion très proche, avant jeudi prochain 13 avril.
4 nouveaux fauconneaux
En 1989, pour favoriser la reproduction de ces oiseaux, la mairie d'Albi et la Ligue de Protection des Oiseaux du Tarn (LPO) s'associent pour installer sur le donjon ouest de la cathédrale, un nichoir artificiel. Depuis, les faucons n'ont pas fait mépris de cette installation.
Tous les ans, les lignes du carnet rose ne sont pas remplies mais depuis 1989, 48 petits faucons d'une femelle précédente ont vu le jour entre 2001 et 2016. Cette femelle observée depuis 2008 a disparu des radars remplacée par une autre. En mai 2022, 2 petits avaient vu le jour.
Si l'endroit convient parfaitement aux volatiles, il est devenu un lieu d'observation privilégié pour les passionnés.
Un live 24h/24
En 2007, la ville et la LPO du Tarn, avec l'accord de l'architecte des Bâtiments de France, ont installé 2 caméras avec des capteurs infrarouge un bon mètre au-dessus du nid. Via l'application mobile "Albi dans ma poche" ont peut donc suivre les allées et venues des oiseaux et bien évidemment la ponte et l'éclosion des œufs.
En 2021, tout le système vidéo a été amélioré avec des caméras HD et de nouveaux micros. Autant dire que les observateurs sont aux premières loges pour observer les oiseaux.
La nidification des faucons en milieu urbain est assez rare. A Albi, le phénomène a commencé en 1989. Une femelle va commencer à couver à partir de 4 à 5 œufs. Elle va assurer la couvaison, remplacée parfois par le mâle. Le temps d’incubation est d’environ 28 jours.
Ces 4 nouvelles naissances potentielles prouvent la réussite du projet tarnais.