Alors que les investigations se poursuivent pour tenter de retrouver, Delphine Jubillar, l'infirmière disparue il y a près de trois semaines, deux cellules psychologiques sont mises à disposition des habitants de Cagnac-les-Mines dans le Tarn. Le village est très marqué par cette disparition.
Près de trois semaines après la disparition de l’infirmière, deux cellules d'écoute composées de psychologues spécialisés ouvrent ce lundi 4 janvier à l'initiative de la mairie. Le village reste en effet très marqué par ces longs jours d'attente infructueuse.
La première cellule est positionnée à l'école de Cagnac-Les-Mines, l'autre est mise en place sur un autre site à destination des habitants de la commune comme l'indique cette publication du maire de la commune :
Delphine Jubillar, 33 ans, a disparu mystérieusement dans la nuit du 15 décembre 2020 de son domicile, laissant son mari et ses deux enfants de 18 mois et 6 ans. Une information judiciaire est en cours pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration".
Une attente difficile à supporter
Ce lundi 4 janvier, à Cagnac-les-Mines, les enfants reprennent l'école. Ecole où l'aîné des enfants de Delphine Jubillar est scolarisé. Une cellule d'écoute psychologique y a été mise en place par la mairie en collaboration avec l'Education nationale. Enfants, enseignants mais aussi parents d'élèves pourront être accueillis au sein de cette structure temporaire pour y être écoutés et soutenus s'ils en éprouvent le besoin.
Une seconde cellule d'écoute psychologique est mise en place pour les habitants du village au château de Homps, en collaboration avec la gendarmerie, la préfecture, France Victimes, et la Croix-Rouge.