La cérémonie d’hommage aux victimes du musée du Bardo s'est tenu dimanche 18 mars 2018 à Paris dans l'indifférence générale. Les familles de deux victimes tarnaises préparent le procès le 5 juin 2018 à Tunis mais s'estiment être les "oubliés des attentats" par l'Etat français.
Les proches de Jean-Claude Tissier et Nadine Flament, tués le 18 mars 2015 au musée du Bardo en Tunisie par des tireurs se revendiquant de l'Etat islamique, continuent de prendre leur mal en patience. Trois après les faits, une cérémonie d'hommage aux victimes de cet attentat en Tunisie s'est tenu à Paris le 18 mars 2018 dans l'indifférence générale. Ils estiment selon leur avocat, Alexandre Martin, être "les oubliés de l'Etat français."
Les familles des deux victimes tarnaises continuent néanmoins de se plaindre du manque d'implication à leurs côtés de l'Etat français. L'audience tunisienne sera bien retransmise en vidéo au Palais de justice de Paris pour leur éviter de se déplacer en Tunisie. En revanche, le gouvernement d'Edouard Philippe refuse toujours pour le moment de financer la traduction du dossier judiciaire tunisien de l'arabe au français. Un manque de volonté politique pour leur avocat, Alexandre Martin.
Après plusieurs reports, le procès dans lequel comparaissent 26 personnes devrait se tenir le 5 juin 2018 à Tunis. Pour Maître Alexandre Martin, cette audience doit être un moyen de révéler la vérité sur cet attentat et non une façon pour l'Etat tunisien de relancer son économie touristique.