Mardi 19 février 2019, une quarantaine de salariés, attachés de promotion médicale au sein du groupe Pierre Fabre, a manifesté devant le siège à Castres, dans le Tarn. Ils protestent contre les conditions de leurs prochains licenciements.
Ils sont venus de toute la France. Sur les 81 salariés du groupe touchés par des licenciements, une quarantaine d'entre eux ont fait le déplacement jusqu'à Castres, dans le Tarn, pour faire entendre leurs voix, à l'occasion d'une réunion de négociations entre la direction et les organisations syndicales.
Ces personnels font partie d'une société du groupe, Pierre Fabre santé formation, spécialisée dans la promotion de la médication familiale (sirops, substituts nicotiniques, pastilles...) auprès des médecins généralistes et spécialistes. Cette activité a perdu de son intérêt avec l'évolution de l'industrie du médicament. Mi-décembre 2018, le groupe avait donc annoncé son intention d'arrêter cette activité spécifique.
81 salariés (basés dans tout l'Hexagone), d'une moyenne d'âge de 49 ans, sont donc sous le coup d'un licenciement. Ce qu'ils dénoncent, ce sont les conditions de ce dernier, moins disant par rapport à des plans de suppression de postes pécédents.
Les négociations ont démarré mi-janvier 2019. Selon la direction, "plusieurs dispositifs d'accompagnement sont actuellement discutés, parmi lesquels un dispositif de cessation anticipée d'activité et un plan de départ volontaire qui faciliterait les reclassements internes".
Les salariés concernés ont fait grève, ce mardi 19 février, soutenus par les syndicats SUD chimie, UNSA et FO.
Voir le reportage de Robin Doreau et Matthieu Chouvellon, de France 3 Tarn :