20% de prises en plus par an pendant 3 ans : les pays pêcheurs de thon rouge viennent de se voir accorder un relèvement de leurs quotas de pêche de cette espèce protégée. Une bonne nouvelle pour les armements du Languedoc-Roussillon. Les ONG, elles, se disent "préoccupées".
C'est officiel : les quotas de pêche au thon rouge en Méditerranée et Atlantique Est sont relevés de 20% par an pour les 3 ans à venir. Ainsi en a décidé l'ICCAT, la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique, réunie à Gênes (Italie) et qui regroupe les pays pêcheurs de thon rouge.
Les ONG "préoccupées"
Fixé à 13500 tonnes pour 2014, le plafond passera à 16142 tonnes en 2015, puis à 19296 tonnes en 2016 et enfin à 23155 tonnes en 2017, ce dernier chiffre pouvant être réévalué en fonction de l'évolution du stock de thons rouges.
L'information a filtré par la voix du WWF, Organisation Non Gouvernementale de défense de l'environnement, observatrice des discussions. L'ONG s'est dit "préoccupée" par les effets d'une telle décision sur la ressource.
Stocks en hausse
Car le thon rouge reste une espèce protégée. Et les associations de protection de la nature estiment que les efforts de conservation de l'espèce doivent être poursuivis. Même si selon le comité scientifique de l'ICCAT, le stock de reproducteurs est en forte augmentation, passé de 150000 tonnes en 2008 à 585000 en 2013.
Ce stock est-il reconstitué ou en passe de l'être ? la question n'est pas tranchée, d'où le maintien des quotas et leur hausse, qualifiée de "modérée" par l'ICCAT.