2.471 tonnes de thon rouge à pêcher. Pas une de plus. C'est le quota attribué pour 2014 aux bateaux français. La campagne démarre dans 10 jours et ne peut durer qu'un mois maximum. Dans le port de Sète, on se prépare au grand départ, le 25 mai.
Rien à l'horizon. Sous le soleil sétois. L'heure est aux réglages, pas encore à l'action.
Sur le Jean-Marie Christian 6, nom de l'un des thoniers de la flotte Avallone, il règne, ce matin là comme, une ambiance de veillée d'armes.
25 mai-25 juin. 31 jours pour réussir l'année. Un mois pour pêcher 150 tonnes de thon rouge pour chaque thonier senneur engagé en Méditerranée. Comme l'an dernier, puisque les quotas ont été reconduits de 2013 à 2014.
Malte aura cette année les préférences de ce bateau. L'équipage prévoit 3 jours de voyage pour rallier le sud de l'île.
A bord, les marins auront à composer avec les aléas mécaniques, climatiques, les surprises de la mer mais aussi avec un contrôleur européen. Il est chargé de veiller au bon respect des règles et des quotas de pêche. Une surveillance qui se fera aussi ici à Sète, dans les bureaux de la coopérative.
La pêche au thon rouge est aujourd'hui l'une des plus surveillées au monde. Les abus, l'approximation n'y auraient plus leur place selon les professionnels rencontrés. Même si la ressource semble à la hausse depuis 2 ans, les quotas internationaux demeurent et restent stables.
Reste une chose qu'aucun ne peut aujourd'hui anticiper et qui monopolise toute l'attention de ces marins à quelques jours du départ, la météo.
Reportage F3 LR : A.Renard et C.Métairon