Toulouse a rejoint provisoirement Toulon en tête du championnat, après avoir battu avec le bonus offensif la lanterne rouge Oyonnax (27-3), samedi lors de la 10e journée de Top 14.
Cette large victoire 27 à 3 du Stade toulousain face à Oyonnax met les Rouge et Noir à égalité de points avec le leader varois (32), mais les toulousains sont deuxièmes en raison d'une différence générale plus faible que le RCT qu'ils recevront au Stadium le 27 décembre. Une place de dauphin qu'ils ne conserveront que si Clermont perd à Brive ce dimanche (16h15).
Forts du retour de leur capitaine Thierry Dusautoir, désormais dévoué corps et âme à son club après avoir annoncé samedi la fin de sa carrière internationale, les hommes d'Ugo Mola ont réussi leur objectif de consolider leur position en championnat avant une double confrontation décisive pour la qualification contre l'Ulster en Coupe d'Europe.
Lanternes rouges du Top 14, les "Oyomen", désormais sous la houlette de Johann Authier, ont eux enchaîné leur quatrième défaite consécutive toutes compétitions confondues après une fessée infligée la semaine dernière à Charles-Mathon par Brive (9-34).
Deux semaines après leur précédent voyage à Ernest-Wallon en Coupe d'Europe, où ils avaient posé comme à leur habitude des problèmes à leurs hôtes (victoire de Toulouse 24-18), les Haut-Bugistes, qui ont ouvert le score sur une pénalité de Lespinas (2e), n'ont cette fois pas accroché les Toulousains bien longtemps.
Les Rouge et Noir ont rapidement réagi grâce à un essai de Talaleleï Gray (8), servi par Florian Fritz après un coup de pied de Luke McAlister, et deux pénalités de Sébastien Bézy (14, 29). Toutefois incapables de creuser l'écart après le carton jaune infligé au troisième ligne d'"Oyo" Ma'afu, ils n'ont viré à la pause qu'avec un avantage de dix points (13-3).
Mais, après deux pénalités manquées par Bézy (49, 50), les Toulousains ont fini par faire craquer "Oyo" un peu avant l'heure de jeu, grâce à deux essais de Gray (52), auteur d'un doublé, et de McAlister (59), synonyme d'un bonus offensif qu'ils sauront conserver jusqu'au bout malgré quelques barouds des "Oyomen" près de leur ligne.