Tour de France : Lannemezan - Plateau de Beille, l'étape la plus raide (et la dernière) des Pyrénées

Troisième jour de haute montagne pour les coureurs du Tour de France qui partent ce jeudi de Lannemezan pour prendre la direction de l'Ariège et du plateau de Beille. Troisième et dernière étape dans les Pyrénées et aussi la plus raide.

4500 mètres de dénivelé positif, le peloton va avoir les jambes qui chauffent ce jeudi sur le tour de France. Lannemezan accueille une nouvelle fois le peloton et la caravane qui prendront rapidement la direction du plateau de Beille pour une étape longue de 195 kilomètres.

Première difficulté, le col de Portet d'Aspet, 42 kilomètres après le départ. Avec ses pentes à plus de 9%, il présente tout de même l'avantage d'être à l'ombre. Au passage, les coureurs ne manqueront pas de saluer la stèle à la mémoire de Fabio Casartelli qui y chuta et y laissa la vie en 1995.

Après une descente de 20 km et l'entrée dans la vallée de Bethmale, deuxième difficulté au km 76 avec le col de la Core, 7% de moyenne sur 14 km avec une vue imprenable sur les paysages ariégeois.13km de descente sinueuse, 15 kilomètres de transition dans la vallée jusqu'à Massat et voici déjà la 3eme épreuve de la journée, la montée vers le port de Lers où le pente est de plus en plus raide. Une ascension difficile, surtout en son milieu. Descente vers Tarascon et voici la redoutable et redoutée montée vers le plateau de Beille, 15,8 kilomètre depuis le village des Cabannes. le final devrait être extrêmement rapide. Le peloton du Tour de France a fait étape à cinq reprises sur le plateau de Beille. Lors de la dernière arrivée en 2011, le Belge Jelle Vanendert avait pris une revanche sur Samuel Sanchez qui l'avait devancé deux jours plus tôt à Luz-Ardiden. Le Plateau de Beille sourit aussi particulièrement à Thomas Voeckler, qui y a défendu son Maillot Jaune à la fois en 2004 et en 2011.